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Quelques explications

Elements et engagements

Pour plus de visibilité sur mon travail et sur les accompagnements que je propose je vais résumer les grandes lignes de ma pratique. D'abord diplômée à la faculté de psychologie en tant que psychologue clinicienne et psychothérapeute, j'ai par la suite continué à me former et je me forme encore. Je suis également supervisée. Ma pratique recouvre différents champs théoriques ; dans le jargon, je suis d'orientation intégrative. En ce sens, j'emprunte actuellement différents courants qui m'ont été enseigné et que je pratique au quotidien :

  • Des éléments passés
    • Je travaille avec les éléments du présent, car parfois il n'est pas nécessaire d'effectuer des bonds dans le passé pour venir modifier certaines attitudes. Néanmoins, de par ma formation initiale d'orientation psychanalytique et ma pratique, il est souvent nécessaire de proposer des allers retours dans le passé car un bon nombre d'éléments ont un lien;

      Par exemple une place dans la famille (proche et élargie), des éléments relationnels (lien d'attachement particulier), un événement marquant, un choc émotionnel etc...

      Permettre à l'individu de conscientiser les impacts émotionnels éprouvés a souvent pour fonction de venir libérer cette charge, qui a pu être lourde. Dans le processus thérapeutique, il est parfois nécessaire d'aller revisiter des angles morts de votre vie pour que vous puissiez reprendre le volant en sécurité et vous concentrer sur votre route.

    • Il m'arrive, toujours en lien avec la psychanalyse, de proposer des interprétations de ce que j'appelle la symbolique, de ce qui n'est pas dit avec les mots.

      Comme le disait Françoise Dolto : « tout est langage ». Certains symptômes « parlent » de l'histoire de l'individu.

      Ces interprétations ne sont pas une vérité exacte et elles sont souvent discutées pour aller au plus proche de la vérité de la personne.

    • J'emprunte également des éléments de sophrologie afin de permettre aux personnes un ré ancrage (stress, anxiété...). Je ne propose pas systématiquement cet outil car il n'est pas opportun de supprimer vos symptômes dans certains cas car ils peuvent revêtir une fonction. Cela peut être un message d'autres couches d'enjeux psychologiques en dessous du symptôme. Par exemple, si vous stressez au travail nous allons explorer d'abord le pourquoi. C'est peut être simplement un poste qui ne vous correspond pas. Dans ce cas nul besoin de supprimer votre stress, heureusement que vous stressez.
    • Pour finir, j'utilise des éléments transférentiels et contre-transférentiels dans les échanges. La personne qui vient en thérapie n'est pas neutre, elle vient avec tout ce qu'elle a vécu, avec ses bagages. Le transfert, c'est la projection sur le thérapeute de ce que la personne a ressenti dans des relations antérieures (charges émotionnelles, affectives, problématiques). Le transfert peut être positif, négatif, et/ou un mélange des deux. Par exemple, une personne qui aurait eu des attentes fortes envers quelqu'un de son entourage pourra projeter la même chose sur le psychothérapeute. Je tiens à préciser qu'il est normal de rejouer certaines scènes, lorsque la personne ne s'est pas sentie sécurisée dans des échanges antérieurs. Le psychologue est là pour le comprendre avec la personne, en parler et pourquoi pas le dénouer.
  • Des éléments présents

    J'utilise une approche humaniste qui vise à faire preuve d'empathie envers la personne accompagnée, afin de lui permettre de comprendre ce qui se joue en elle, d'y voir plus clair sur ce qu'elle ressent vraiment et, de fait, pouvoir s'appuyer sur ses propres ressources et connaître également ses limites. J'utilise quelques éléments cognitivo-comportementaux, qui permettent de mettre en lumière certaines pensées et comportements (souvent récurrents) qui vont interagir avec l'environnement dans lequel la personne vit. Cette approche permet de replacer l'individu dans son contexte et de prendre conscience de l'impact de ce qu'il produit (parfois inconsciemment) dans sa façon de voir sa réalité. Cette approche permet entre autre de se rendre compte de votre responsabilité et permet à l'individu de pouvoir reprendre les rennes de sa vie. Il m'arrive dans cette même lignée de transmettre des exercices. J'utilise également la pédagogie, en d'autres termes j'ai pour coutume d'expliquer les processus psychologiques que la personne emprunte afin qu'elle puisse avoir la connaissance et la possibilité d'agir elle-même, (sur ce qui peut être gênant pour elle à l'accoutumée).

  • Un engagement dans le temps...

    J'aime préciser que la psychothérapie est une pratique complexe qui nécessite du temps afin de percevoir un changement. Le psychologue n'est pas un magicien mais vise à accompagner l'individu dans les éléments qu'il vient communiquer dans son bureau. Le psychologue ne fait pas à la place du patient, mais c'est bien à la personne de déployer un minimum d'investissement. Par exemple, si vous allez chez le dentiste 1 fois par an et que vous ne vous brosser jamais les dents, le dentiste ne pourra rien y faire à votre hygiène bucco-dentaire... Il en va de même dans le travail psychothérapeutique, il y a un minimum d'implication pour instaurer des «habitudes » .

  • … Ou l'individu est au cœur de son propre changement !

    Dans ce même élan, il s'agit bien d'une dynamique où la personne vient se mettre au travail. En d'autres termes, elle vient questionner le monde qui l'entoure, son comportement, cherche à faire du lien entre les événements de sa vie etc.

    Cette pratique demande au départ une certaine rigueur (en général les personnes viennent en séances toutes les deux semaines), puis lorsque les besoins se font moins ressentir vient l'espacement des rendez-vous et enfin l'arrêt de la psychothérapie.

  • L'alliance thérapeutique : choisir chaussure à son pied

    Si malgré un certain investissement les changements perçus sont maigres il est possible que ma pratique ou que ma propre personne ne vous conviennent pas. En effet, il est important de ressentir un lien de confiance, un minimum de sécurité dans l'espace du bureau, une adéquation avec ce que je dégage et ma grille de lecture.

  • Et dans certains cas des doubles suivis

    Parfois un suivi auprès d'un psychiatre est nécessaire dans la mesure où certaines personnes ont besoin d'un traitement médicamenteux pour multiples raisons (anxiété, dépression, hallucinations...). Les suivis en parallèle avec un psychothérapeute est possible et parfois même recommandé.

  • Les limites

    Lorsque vous venez me voir en séance je peux tout entendre. Cependant, il y a quelques interdits. Je ne tolérerai nullement des violences verbales ou des violences physiques. Aussi, ma neutralité peut avoir ses limites ; si j'évalue que vous courrez un danger, physique ou moral. Dans ce cas précis, j'orienterai les démarches pour votre propre sécurité.